La mobilité résidentielle des allocataires parisiens entre novembre 2012 et novembre 2013

En un an, 41 000 déménagements sont dénombrés à Paris, 13 % de la population allocataire. Près de huit allocataires mobiles sur dix sont restés dans la région. Les échanges avec les départements franciliens se traduisent par une mobilité intense avec les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint-Denis. Paris affiche le déficit migratoire le plus élevé de la région. Cependant, les comportements migratoires diffèrent selon les caractéristiques des allocataires : ceux arrivant dans la capitale sont plus souvent seuls, jeunes et en situation de précarité que ceux qui en partent. Paris perd plus d’enfants de moins de 6 ans et de couples avec un ou deux enfants qu’elle n’en gagne. Ceux qui déménagent dans Paris intra-muros changent plus souvent d’arrondissement. Ces derniers, principalement isolés et avec de faibles ressources se dirigent vers les arrondissements du Nord et de l’Est.

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