La mobilité des allocataires franciliens

Éléments d’analyse sur l’année 2002


Motivée par de nombreux facteurs tels que les événements liés au cycle de vie, le changement de statut d’occupation résidentiel, le  approchement du lieu de travail… et entravée par d’autres éléments – souvent financiers ou liés à l’offre de logements –, la mobilité  résidentielle de la population participe à la différenciation sociale des territoires. En Île-de-France, la mobilité est plus forte que dans le  reste de la France, sans doute en raison du poids important de cette région capitale dans les échanges migratoires français, du nombre 
élevé de jeunes adultes qualifiés, qui sont parmi les plus mobiles, mais également par le poids important du parc locatif, des petits  logements et des immeubles collectifs (1). Depuis trente ans, ces mouvements résidentiels ont contribué à accentuer les contrastes  sociaux dans l’espace francilien. Les caisses d’Allocations familiales (CAF) d’Île-de-France, représentées par la Cellule technique de réflexion et d’aide à la décision (CTRAD) en lien avec la Mission d’information sur la pauvreté et l’exclusion sociale en Île-de-France  (MIPES), ont souhaité apporter des éléments d’éclairage sur cette question.
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