Les allocataires du revenu de solidarité active et l’impact de la crise sanitaire en Île-de-France, au 31 décembre 2020
Plus de 381 300 foyers résidant en Île-de-France bénéficient du revenu de solidarité active (Rsa), versé par les caisses d’allocations familiales (caf) franciliennes au 31 décembre 2020. Entre juin et décembre 2020, le nombre de bénéficiaires connaît une croissance considérable de +4,5 %. De même, en glissement annuel, le nombre de bénéficiaires a nettement augmenté de +11,1 % entre décembre 2019 et décembre 2020, alors que cette évolution au niveau national est moindre (+7,4 %)1.
Les masses financières ont ainsi progressé de +12,5 % de décembre 2019 à décembre 2020. Cette évolution apparaît alors plus marquée que celle des effectifs de la prestation sur la même période. A l’échelle nationale, l’évolution des masses financières est également moins importante (+9,2 % au cours de cette même période).
Toutefois, ces évolutions, tant du nombre d’allocataires que des masses financières allouées au Rsa, diffèrent entre le troisième et le quatrième trimestre de cette année de crise sanitaire. Ainsi, entre septembre et octobre 2020 les évolutions s’inscrivent dans une continuité de la croissance observée au premier semestre 2020. En revanche, le dernier trimestre 2020 est marqué par un ralentissement de l’augmentation du nombre d’allocataires et une légère décroissance des masses financières. Cette inflexion fait suite d’une part à l’arrêt progressif des mesures prises par la branche Famille lors du premier confinement et d’autre part, à une reprise économique.
Un scénario théorique contrefactuel appliqué à l’année 2020 complète ce bulletin d’information. Il décrit les évolutions initialement attendues, c’est-à-dire si l’augmentation du nombre de bénéficiaires du dispositif Rsa et des masses financières afférentes s’étaient inscrites dans la continuité de l’évolution observée au cours des semestres, précédant la crise sanitaire.
Cette simulation permet de mettre en évidence les écarts entre les deux situations : théorique et réellement observée.
1S. Cazain, « Le revenu de solidarité active fin mars 2021 », Rsa conjoncture, n °34, juillet 2021
Les masses financières ont ainsi progressé de +12,5 % de décembre 2019 à décembre 2020. Cette évolution apparaît alors plus marquée que celle des effectifs de la prestation sur la même période. A l’échelle nationale, l’évolution des masses financières est également moins importante (+9,2 % au cours de cette même période).
Toutefois, ces évolutions, tant du nombre d’allocataires que des masses financières allouées au Rsa, diffèrent entre le troisième et le quatrième trimestre de cette année de crise sanitaire. Ainsi, entre septembre et octobre 2020 les évolutions s’inscrivent dans une continuité de la croissance observée au premier semestre 2020. En revanche, le dernier trimestre 2020 est marqué par un ralentissement de l’augmentation du nombre d’allocataires et une légère décroissance des masses financières. Cette inflexion fait suite d’une part à l’arrêt progressif des mesures prises par la branche Famille lors du premier confinement et d’autre part, à une reprise économique.
Un scénario théorique contrefactuel appliqué à l’année 2020 complète ce bulletin d’information. Il décrit les évolutions initialement attendues, c’est-à-dire si l’augmentation du nombre de bénéficiaires du dispositif Rsa et des masses financières afférentes s’étaient inscrites dans la continuité de l’évolution observée au cours des semestres, précédant la crise sanitaire.
Cette simulation permet de mettre en évidence les écarts entre les deux situations : théorique et réellement observée.
1S. Cazain, « Le revenu de solidarité active fin mars 2021 », Rsa conjoncture, n °34, juillet 2021
