L’analyse de la mobilité résidentielle des Franciliens couverts par des prestations des caisses d’allocations familiales atteste de l’effet prépondérant des événements familiaux ou professionnels sur le fait de déménager. S’il s’agit, en majorité, de déménagements de proximité, ce sont les foyers pauvres qui s’éloignent le plus de leur ancien logement. Ces déplacements reflètent et renforcent la partition sociale du territoire francilien. Des mécanismes de périphérisation de la pauvreté sont par ailleurs à l’œuvre au départ de la capitale.